Journale Dans le carrousel des langues.

Il y a des ces phrases qui résistent.

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(ici devrait s'ouvrir un petit enregistrement d'une conversation de cuisine avec mon père sur une de ces phrases qui résistent)

La phrase en question: "Die Brust ist jetzt fest genug, um auch die Glut zu fassen, die er damit schürt"

 

Un jouvenceau, qui en vieux tagalog s’appelle « homme
nouveau », arme son coeur, son for intérieur est consolidé
et fortifié – tout ce que les mots volonté, âme, nature, courage
et bonté contiennent est réuni en un seul, loob, que
la longue marche affermit. La colère dorénavant luira en
secret comme la braise, comme l’or dans un coffre au trésor,
ainsi Melchthal pourra-t-il frapper aux portes, serrer
des mains calleuses et colporter les nouvelles avec calme,
écouter l’écho des vilenies perpétrées dans les vallées,
recueillir les serments et parler de rébellion. Personne ne
le trahira s’il parle aux serfs et décide que dans la révolte
tous les hommes sont égaux.

Son ardeur le porte dans le vallon natal et il y trouve
son père, livré aux soins d’âmes charitables, gisant sur leur
paille, et sur les yeux aveugles il pose la main.

 

En son coeur, la braise de la colère était maintenant assez ardente pour consumer la douleur / Son cœur était maintenant assez fort pour que la braise ardente de sa colère consume sa douleur / pour que la douleur attise la braise de sa colère / soit attisée par sa douleur / son cœur était maintenant assez ferme pour que la douleur souffle sur les braises de sa colère / pour embraser sa colère / Son cœur était maintenant assez ferme pour que la douleur attise la braise de sa colère

 

Son coeur à présent est assez fort pour s’emparer de la braise et l’attiser.
Elle reste dissimulée sous un visage humble et une
toge de pèlerin, et ainsi Melchthal se rend à la forteresse
du gouverneur, il se joint aux requérants et éprouve face
à l’ennemi la maîtrise de son âme.

(AH, CL, p. 83-84) [footnote Annette Hug, Révolution aux confins, trad. Camille Luscher, Editions Zoé, septembre 2019, p. 83-84. Merci à Jean-Marc Luscher pour la conversation colère-douleur en préparant le repas de Noël.]

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