Édouard Glissant: Philosophie der Weltbeziehung, Poesie der Weite
Übersetzt aus dem Französischen von Beate Thill
Zweisprachige Leseprobe

II

Dans le morne de Bezaudin, en Martinique (le rapport avec les braises originelles, la Pelée, n’est pas loin), et en cette année 2008 : le vert pâle des carrés de jeunes cannes cède à l’obscur de la montée. Il faut quitter les certitudes, après ce temps au loin : éclats, qui nous tentent, nuit des branchages, nus, qui nous emportent de l’ailleurs ! Le chemin tourne et vire et hale. Soudain, un de ses plus gros troncs, dont les fruits luisent, comme transparents et frêles, et pourtant oublié ou jadis méconnu, des fruits ainsi fragiles sur des branches farouches. Nous flottons à pleine allure sous leurs étages. Au haut, un large net éclairage tout arrondi de soleil, et des jeunes gens accroupis sous une véranda de terre rouge, comme de tranquilles revendeurs de feuilles, ils ne veulent pas risquer un faux-dire à propos du lieu incertain de cette case, alors ils nous adressent à leur parentèle, qui voisine sous un autre abri, le frère de la mère et le père du père, dont les voix trépident soudain dans l’après-midi sec. Je réapprends tout d’un coup la langue d’en haut, un créole en jets, qui glisse et concasse en même temps. Où est cette maison primordiale, notre caye, dont les murs de terre et les clayonnages pendant-ces temps avaient fait place à des tôles rouillées, de sorte qu’elle ressemblait à la fin à moins qu’une cabane à débarras ? J'y avais accompagné, il y a douze ans passés, un de mes fils encore enfant. Accroché à moi, tout effrayé par cette image du vide et du délaissement, il s’était détourné vers le bruit désormais affaibli de la rivière d’en bas. J’avais aussi essayé de deviner au travers d’une claie les contours des ombres à l’intérieur, mais ce n’avait été qu’un gros de ténèbres, sans doute ravagé de bêtes à mille pattes et de bêtes longues, rassasiées de roches à volcan. C’est pourtant là que je suis né. Aujourd’hui, je ne retrouve pas le chemin, ces voix se disputent les directions de la case, l’aigu déblatérant du père du père, la minutie têtue du frère de la mère, celui-ci plus jeune et plus retenu, l’aîné plus pathétique et affable et véhément, comme du verre blanc qui casse, nous décidons pour la minutie, nous suivrons 223 sa direction, mais déjà c’est trop tard.

 

III

Tu ne trouveras pas la case, à cette fois, parmi les pousses et les souques de ciment neuf, déjà cassé, comme ces yoles de-travers, menées à l’aviron. À jamais tu ne trouveras.

Nous dévirons, pendant passé une heure, à travers les damiers de nuit et de soleil et les déchirures des ombres sous le branchage, nous enroulons les chuintements d’herbe et de boue alternées dans ce qui restait des anciens, chemins. Nous espérons perdre nos corps dans ce chahut de végétation où la chaleur bouillonne, comme dans un canari sur le feu, couvert de trois roches. Je suis assourdi que je n’entende pas le ruissellement jadis persistant du bruit de la rivière d’en bas : non pas en cela que je m'y serais habitué, mais parce qu’il n’y a plus aucune de ces brisures d’eaux, elles aussi attachées de roches, pour monter avec nous le morne.

Les (gros) caïmitiers bleus et les abricots dont la peau s’écorche comme un liège adouci, les mangues zéphirine et les chadèques inattaquables se sont mêlés en un recommencement de temps et de terres, déjà recouverts de lianes douces et d’un semblant 4 continu d’herbes à demi puantes, la terre à cet endroit s’est effondrée et s’est comme retournée sur elle-même, et les énormes racines éventrent toujours des cargaisons de branchages, bateaux coulés … dont il semblerait qu’ils transportent encore leur plein de vivres. L’odeur de macéré a remplacé le bruit d’eau. Des barrages de troncs et d’empilements de terre bouchent des accès improbables, les - maisons de ciment alentour ont été évacuées, toute la famille étendue, la mienne, qui avait circulé là (ici) a été distribuée à la ronde, et au mitan la case a disparu dans cet effondrement de la terre, comme un poème des premiers jours.

Mais le poème est en effet la seule dimension de vérité ou de permanence ou de déviance qui relie les présences du monde, conquérants et peuples ravagés, savants et communautés élémentaires, chants et hèlements, paisibles dialogues avec les bois et les eaux et les feux de l’étendue et poussées sauvages dans l’inconnu des ombres, graves poètes de service et griots sans limites, improvisateurs de pampa et cadenceurs de rames, communautés criardes et peuples sans parole audible, techniciens des machines à étourdir et vulgarisateurs impudents, sous toutes les formes, à commencer par la fréquentation insoupçonnée que nous avons de nos entours, un pipiri d’acacia qui là se fige et commence de rêver son chant.

*

Cette parole des vieilles Afriques prononce, « seule la route connaît le secret », ou plus secrètement, « seule la route connaît le chemin ». L’aimant du monde nous mène dans ces directions que nous ne savions pas.

 

XIII

La pensée de la trace, au bord des champs désolés du souvenir, laquelle sollicite les mémoires conjointes des composantes du Tout-monde. La pensée des langues et langages, où se décide le jeu des imaginaires des humanités. J’écris en présence de toutes les langues du monde. Elles résonnent des échos et des obscurités et des silences les unes des autres. La pensée du divers, notre rhizome infini et quantifié. La pensée de la mondialité, que nous hélons sans cesse, de peur que nous ne sachions pas la distinguer du feu roulant de nos mondialisations cataclysmiques. La pensée de l’identité racine unique, qui tue sur place, ou au contraire de l’identité qui chemine, qui ne va pas à l’unique, elle renforce les uns et les autres, et l’ici par l’ailleurs. La pensée des cultures ataviques, qui ont mortellement fondé la légitimité et le territoire, et des cultures composites, celles-ci qui opposent et mêlent à tout coup leurs digenèses, folles naissances primordiales. Mais aussi, au large des villes impénétrables, les mornes qui dérivent, les terres enfoncées, les roches de mer dont pas un ne fait le tour.

 

Végétation de l’acoma

Pour cette fois, nous cheminons au long des crêtes qui mènent du Prêcheur à Grand’Riviére, par endroits semées de noix d ́acajou sur lesquelles vous faites attention de ne pas déraper, mais l’ombre de grands arbres, les ébéniers, peut-être les mahoganis (ô mahagony), est si profonde et légère qu’il nous paraît que vous naviguez en plein dans la végétation d ́un acoma. La multiplicité ne s ́altère d ́aucune disparité des lumières, et les ombres sont dilatées tout autant aux sommets que dans les fonds. La chaleur brille par noirs moments. [...]

Les esprits avertis disent ainsi que celle qui parcourt ces crêtes et ces fonds devine, dessine et rassemble, pour les accorder, les imaginaires de nos mondes. Les poétiques indiscernables, si difficiles à exprimer, dont les entournures se joignent pourtant : les vues et les divinations (optiques) de ce que nous pressentons être l ́équivalent du réel, qui est l ́équivalent de nos rêveries. L ́œil rivé aux profondeurs de la terre, et qui en écoute les variations : c ́est toute science.

Nous pressentons les entracements que la tisseuse ardente sème alentour, c ́est-à-dire, cette recherche de la trace et l ́idée aussitôt qu’il faudra la perdre si bellement. Nous suivons à nouveau un chemin des crêtes, cette fois-ci entre le Vauclin et La Trinité, si près si loin de la montagne Pelée, ou entre Barranquilla et Carthagène, dans la Colombie caraïbe, ou bien entre Eget et la passe qui mène aux Espagnes, Geneviève Gallego y travaille ses sculptures, ou bien sur les hauteurs des Cinque Terre en Italie, avec Piva dont les pêches fournissent à sa trattoria de Vernazza, ou bien dans les nuages d’une pluie insulaire où la maison devient un cap. Nous aimons ainsi désigner dans l‘alentour, sans qu‘il soit possible de savoir ce qu‘il en est vraiment, le sachant pourtant. Nous poursuivons le désordre prophétique de l’homme du Sud, qui a dit sans dire tout en disant. C ́est de William Faulkner qu‘il s ́agit là. Que voyez-vous dans les états du monde ? Qui soit commun et partagé ? Cela que la dame du lieu nous a enseigné avec tant de légèreté. Le grain serré du vêtement de la terre, et l ́espace irrépressible que soulèvent ces bleus-or nés d ́une argile écrue.

 

Édouard Glissant: Philosophie de la Relation, Paris, Gallimard 2009

II

Am Hügel von Bezaudin auf Martinique (unweit der urzeitlichen Gluten des Mont Pelée), im Jahr 2008: das blasse Grün der Gevierte mit jungem Zuckerrohr weicht dem Dunkel des Anstiegs. Wir müssen die Gewissheiten hinter uns lassen, nach dieser Zeit in der Ferne: Glanzsplitter, die uns locken, Nacht des nackten Geästs, das uns aus der Ferne heranholt! Der Weg dreht, windet sich und zieht hinauf. Plötzlich vor uns ein ungeheuer mächtiger Stamm, die Früchte leuchten, fast durchsichtig und zerbrechlich, ich hatte sie vergessen oder früher verkannt, derart zerbrechliche Früchte an so wuchtigem Geäst. Wir schweben in voller Fahrt unter seinen Etagen. Oben eine weite umrandete Helligkeit, ganz rund von der Sonne, und junge Leute, die unter einer Veranda aus rotem Lehm kauern, wie ruhige Verkäufer von Blättern. Sie wollen nichts Falsches sagen zur Frage des ungewissen Orts jener Hütte, verweisen uns also an ihre Verwandtschaft, benachbart unter einem anderen Schutzdach. Es ist der Bruder der Mutter und der Vater des Vaters, deren Stimmen plötzlich im trockenen Nachmittag erzittern. Ich lerne mit einmal wieder die Sprache von oben, ein Créole in Schwällen, fließend und zerhackt zugleich. Wo ist diese urzeitliche Hütte, unsere Kate, deren Wände aus Lehm und Flechtwerk über die Zeit hinweg einem rostigen Wellblech gewichen waren, so dass sie am Ende noch elender aussah als ein Abfallschuppen? Ich hatte vor über zwölf Jahren einen meiner Söhne herbegleitet, damals noch ein an mich geklammertes Kind, voll Angst vor diesem Bild der Leere und des Verfalls. Es hatte sich dann dem Geräusch des Bachs drunten zugewandt, das immer schwächer geworden ist. Ich versuchte, durch eine Ritze die Umrisse der Schatten im Inneren zu erspähen, aber da war nur eine Ansammlung Finsternisse, bestimmt durchsetzt mit Tausendfüßlern und Langen-Tieren, satt vom Vulkangestein. Hier bin ich geboren. Heute finde ich den Weg nicht mehr, die Stimmen streiten, in welcher Richtung die Hütte liegt, das schrille Zetern vom Vater des Vaters, die beharrliche Genauigkeit vom Bruder der Mutter, er ist jünger und zurückhaltender, der Ältere pathetisch, gesprächig, heftig, wie zersplitterndes weißes Glas. Wir entscheiden uns für die Genauigkeit, wollen dieser Richtung folgen, aber es ist schon zu spät.

 

III

Du wirst die Hütte dieses Mal nicht finden, zwischen den Trieben und Stümpfen aus neuem, schon zersetztem Zement, wie gekenterte Jollen, mit dem Ruder nach vorn. Nie mehr wirst du sie finden.

Wir kreisen länger als eine Stunde in dem Schachbrett aus Nacht und Sonne, durch die zerrissenen Schatten unter den Ästen, rollen das Knirschen von Gräsern und Matsch unter unseren Füßen auf, wo noch etwas von den alten Wegen geblieben ist. Wir hoffen unseren Leib in dem Gelärme der Pflanzen zu verlieren, in dem die Hitze brodelt wie in einem Canari auf dem Feuer, das mit drei Steinen bedeckt ist. Ich bin betäubt, weil ich das einst pausenlose Plätschern des Bachs drunten nicht mehr höre: nicht weil ich es gewohnt war, sondern weil es überhaupt keines dieser Rinnsale mehr gibt, die uns, ebenfalls zwischen Steinen, beim Anstieg auf den Hügel begleitet hätten.

Die (dicken) blauen Kaïlcédrats und die Aprikosen, deren Haut platzt wie weich gewordener Kork, die Zéphirine-Mangos und die nicht erreichbaren Pomelos haben sich vermischt zu einem Neubeginn der Zeiten auf einem Boden, der bereits bedeckt ist mit süßen Lianen und einer scheinbar dichten Decke von muffig riechendem Gras. An dieser Stelle ist die Erde eingebrochen und wie von unten nach oben gewälzt, die riesigen Wurzeln speien weitere Ladungen von Geäst, wie gesunkene Schiffe, die noch all ihre Lebensmittel an Bord haben. Der Modergeruch hat das Geräusch des Wassers ersetzt. Barrieren aus Stämmen und angehäufter Erde versperren unwirkliche Durchgänge, die Häuser aus Zement in der Umgebung stehen leer, die gesamte erweiterte Familie, die meine, die an diesem Ort kreiste (hier), hat sich in die Gegend verteilt und die Hütte in ihrer Mitte ist in diesem Einbruch der Erde verschwunden, wie ein Gedicht aus der ersten Zeit.

Doch das Gedicht ist der einzige Ausdruck der Wahrheit, der Dauer oder des Unterschieds (écart), der alle Präsenzen auf der Welt miteinander verbindet, erobernde und zerstörte Völker, hochgelehrte und einfache Gemeinschaften, Gesänge und Rufe, ruhige Gespräche mit den Wäldern, Gewässern und Feuern in der Weite, neben wilden Vorstößen in unbekanntes Dunkel, die ernsten, dienstbaren Poeten und die schrankenlosen Griots, die Improvisationskünstler der Pampa und die Taktgeber beim Rudern, die lautstarken Gemeinschaften und die Völker mit unhörbarem Sprechen, die Programmierer in der Unterhaltungsindustrie und die schamlosen Vulgarisierer, und dazu alle weiteren Ausdrucksformen, die man sich denken kann, das fängt an bei dem leisen Austausch in unserer Umgebung, etwa wenn dieser Pipirivogel sich hier niederlässt und seinen Gesang ersinnt.

*

Ein Spruch aus dem alten Afrika lautet „nur die Straße kennt das Geheimnis“, oder, noch geheimnisvoller, „nur die Straße kennt den Weg.“ Der Kompass der Welt führt uns in Richtungen, die wir nicht kannten.

 

XIII

Das Denken der Spur am Rand der verlassenen Felder der Erinnerung, es nimmt die gemeinsamen Gedächtnisse der verschiedenen Teile der All-Welt auf. Das Denken von den Sprachen und den Ausdrucksweisen, das so entscheidend ist für das Spiel der Imaginären aller Menschen. Ich schreibe in der Gegenwart aller Sprachen der Welt. In dieser Gegenwart erklingen Echos vom Unergründlichen und Verschwiegenen einer jeden von ihnen. Das Denken des Diversen, unser unendliches, quantifiziertes Rhizom. Das Denken der Mondialität, das wir ständig herbeirufen, aus Angst, die Mondialität nicht von der Feuerwalze unserer zerstörerischen Globalisierung unterscheiden zu können. Das Denken einer Identität aus der einzigen Wurzel, die alles um sich her abtötet, oder aber sein Gegenteil, das Denken einer beweglichen Identität, die nicht zum Einen und Einzigen strebt. Jede dieser Denkweisen wird stark durch die andere, das Hier stärkt sich durch das Anderswo. Das Denken der alteingesessenen Kulturen, die in tödlicher Weise die Legitimität und das Territorium errichtet haben, und von den zusammengesetzten Kulturen, die ihre Digenese ständig anderen gegenüberstellen und mit ihnen zu wilden Ursprungsmythen vermischen. Aber auch, abseits der unzugänglichen Städte, abdriftige Hügel, eingebrochene Erdmassen, Felsen im Meer, die keiner umrundet.

 

Im Acoma

Dieses Mal wandern wir die Kämme entlang vom Prêcheur nach Grand‘Rivière, mitunter sind sie von Acajounüssen übersät, Sie geben acht, nicht auszurutschen, aber der Schatten der Baumriesen, Ebenholzbäume, vielleicht Mahagonis (Oh, Mahagonny) ist so tief und leicht, dass es Ihnen vorkommt, als segelten Sie ganz im Pflanzenkleid des Acoma. Die Vielfalt verändert sich auch nicht durch das unterschiedliche Licht, und die Schatten oben in den Kronen sind ebenso ausgedehnt wie in der Tiefe. Die Hitze glitzert momentan schwarz. [...]

Eingeweihte Geister behaupten daher, die Vielfalt, die diese Kämme und Täler durchstreift, ahnt, zeichnet und sammelt die Imaginären unserer Welt, um sie aufeinander abzustimmen. Es sind ununterscheidbare und schwierig auszudrückende Poetiken, doch ihre Umrisse berühren sich immerhin: das Sehen und das (optische) Erraten dessen, was für uns dem Realen entspricht, entspricht auch unseren Träumereien. Das auf die Erde in der Tiefe geheftete Auge, das ihre variierten Formen erfasst: so ist jede Wissenschaft.

Wir ahnen das Filamentwerk voraus, das die glühende Weberin, das Licht, verstreut, das heißt, man sucht die Spur schon mit der Idee, dass man sie in Schönheit verlieren wird. Wir folgen wieder einem Weg über die Kämme, diesmal zwischen dem Vauclin und La Trinité, so nah oder fern von dem Berg Pelée, oder zwischen Barranquilla und Cartagena, an der kolumbianischen Karibikküste, oder auch zwischen Eget und dem Pass hinüber nach Spanien, wo Geneviève Gallego ihre Skulpturen schafft, oder auch auf den Höhen von Cinque Terre in Italien bei Piva, die mit ihrem Fischfang eine eigene Trattoria betreibt, oder aber in den Wolken der Insel während eines Regens, wenn das Haus zu einem Kap wird. Wir lieben es, in dieser Weise im nahen Umkreis etwas zu bezeichnen, wenn wir nicht genau wissen, wie es sich verhält, und es doch wissen. Wir folgen der prophetischen Unordnung, dem Aufbegehren, des Menschen aus dem Süden, der gesagt hat ohne zu sagen und es doch sagte. Das steht bei William Faulkner. Was sehen Sie in diesen Weltzuständen? Was ist gemeinsam und geteilt? Das, was die Herrin dieses Orts hier oben mit so viel Leichtigkeit gelehrt hat. Die dichte Körnung vom Kleid der Erde und der von Blaugold pralle Raum, den das von einem hellen Lehm aufsteigende Licht entstehen lässt.

 

Édouard Glissant: Philosophie der Weltbeziehung, Poesie der Weite. Aus dem Französischen von Beate Thill. Heidelberg, Wunderhorn 2021