TOLEDO goes Québec
Karoline Georges et son traducteur Frank Heibert lisent des extraits de Synthese et s'échangent sur les sujets et les personnages du roman.
TOLEDO goes Québec
Karoline Georges et son traducteur Frank Heibert lisent des extraits de Synthese et s'échangent sur les sujets et les personnages du roman.
Dans leur traductions de „1984“ , Frank Heibert et Josée Kamoun ont tous deux osé transposer le roman au présent. Dans cette vidéo, ils échangent sur leurs choix de traduction touchant à la temporalité, la légitimité, le dialecte et les néologismes ainsi que sur les défis stylistiques posés dans leurs langues respectives. Josée Kamoun avait suscité un débat dans les médias francophones en remplacant „novlangue“ par „néoparler“ – et Big Brother ne se contente plus de nous observer – il se met aussi à nous tutoyer !
Dans sa nouvelle traduction de 1984, Josée Kamoun a décidé de transposer le roman au présent et a transformé les néologismes d’origine. La novlangue est devenue le néoparler et Big Brother vous y tutoie désormais. Dans son essai, elle lève le voile sur ces choix et nous découvrons comment cette nouvelle traduction nous sort de notre zone de confort littéraire.
»Toute la difficulté mais aussi toute la beauté de la traduction découlent de là : respecter l’autre en tant qu’autre, avoir acquis une compréhension suffisamment profonde de sa langue poétique pour pouvoir la revêtir comme une seconde peau, que l’on endosse tout en la tissant.«
»Un malaise récurrent me prenait en ouvrant le livre, j’en faisais des cauchemars – et pour la première fois, j’éprouvais la fameuse « peur de la page blanche », dont je croyais les traductrices et traducteurs par essence épargnés. Je la fixais, l’esprit vide.«